-Flûte-
Bonjour à toutes et tous,
J'ai toujours eu un rapport très étrange avec l'écriture. Comme une pensée musicale faite de mots et de rythmes, j'ai passé ma vie à essayer parfois de saisir le juste sens, la bonne tournure, pour exprimer mes joies et mes peines.
Comme je n'avais pas de talent instrumental ni même d'autre perspectives de divertissement chez moi, j'ai juste pris des cahiers -vers 9 ans- et puis j'ai écrit. Une chanson par jour, parfois deux, puis trois. Comment se dire que ce sont des chansons si personne ne peut écouter ?
Je ne sais pas ça, pour moi ce sont des chansons, elles se chantent dans ma tête et c'est bien suffisant.
Elles n'ont aucunes prétention elle expliquent simplement parfois, comment les sentiments virevoltent et délivrent, comme ils enferment et brident.
Je n'ai pas d'explication sur cette motivation, juste le fait de le faire, ça me suffit, ça m'apaise. Comme c'est trop fort je dois écrire sinon je me perds.
Je n'ai plus rédigé de chanson depuis quelques années, environ trois ou peut-être quatre. Je pense être un peu rouillée mais j'ai retrouvé ma pensée musicale des mots assez facilement.
Alors voici, la dernière, fraîche aujourd'hui, un peu à chaud. Je l'ai nommée -flûte-, parce qu'il paraît que je suis vulgaire, ça alors ^^ !
Elle paye juste pas de mine, mais elle me plaît bien et si ce blog existe, c'est aussi pour que parfois je livre un peu de moi et de mon intimité.
non ?
;)
Comme c’est perturbant d’avoir de nouveau 15 ans
Alors que tu as remplacé les « putains » par des « flûtes »
Tu te retrouves animé de sentiments
Qui n’ont rien à voir avec ceux des adultes
Comme c’est déstabilisant d’aimer comme un ado
Quand il est là, j’ai les hormones qui pétillent
Tu te retrouves coincé dans mon inconscient
Où je fantasme des projets en torpille
Il n’y a pas de soucis…
J’ai passé l’âge d’être mâture
Tout mon corps est en sursis
Quand tu portes sur moi tes yeux azurs
J’ai envie de te toucher
Mais je ne serai pas raisonnable
Si tu as besoin de coucher
Sache que je serai malléable
Comme c’est perturbant d’avoir de nouveau 15 ans
J’ai remplacé les « flûtes » par des « putains »
Je me retrouve à griffonner ton nom sur les bancs
A deviner le monde comme les gamins
Il n’y a pas de soucis…
J’ai passé l’âge d’être mâture
Tout mon corps est en sursis
Quand tu portes sur moi tes yeux azurs